vendredi 30 mai 2014

Des sirènes le 1er mercredi du mois ! À quoi servent-elles ?

Le réseau national d'alerte (RNA), constitué d'environ 4 500 sirènes, a pour but d'alerter la population en cas de danger immédiat. Les sirènes émettent alors un signal modulé, montant et descendant, composé de trois séquences d'une minute 41 secondes, séparées par un silence de cinq secondes.
Les essais de sirènes du réseau national d'alerte se déroulent le premier mercredi de chaque mois, à midi et midi plus dix minutes.


Sirènes : pour quoi faire ?
Ce réseau, hérité de la seconde guerre mondiale, conçu au départ pour alerter les populations d'une menace aérienne (bombardement classique ou nucléaire), peut être utilisé pour faire face à la montée des risques technologiques ou naturels sans pour autant méconnaître les menaces militaires ou terroristes.
Lors d'un accident majeur ou d'une grande catastrophe (nuage toxique, accident nucléaire...), les sirènes du RNA permettent, de jour comme de nuit, d'attirer rapidement l'attention des populations pour qu'elles prennent les mesures de sauvegarde appropriées.
L'alerte des populations au moyen des sirènes peut être complétée par d'autres dispositifs comme par exemple, les sirènes ou haut-parleurs montées sur des véhicules, très utiles dans les zones rurales ou isolées.

Comment reconnaître le signal ?

La France a défini un signal unique au plan national (Décret n°2005-1269 du 12 octobre 2005, Arrêté du 23 mars 2007). Il se compose d'un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d'une minute 41 secondes séparées par un silence de cinq secondes. Il ne peut donc pas être confondu avec le signal d'essai d'une minute seulement, diffusé à midi le premier mercredi de chaque mois ou avec les déclenchements brefs utilisés par certaines communes pour l'appel des pompiers. La fin de l'alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.

Ce qu'il faut faire

La mise à l'abri est la protection immédiate la plus efficace. Elle permet d'attendre dans les meilleures conditions possibles l'arrivée des secours.
Au signal, il faut :
·         rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible soigneusement les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées…).
·         Arrêter climatisation, chauffage et ventilation.
·         Se mettre à l'écoute de la radio : France Inter, France Info ou des radios locales.

Ce qu'il ne faut pas faire

·         rester dans un véhicule.
·         Aller chercher ses enfants à l'école (les enseignants se chargent de leur sécurité).
·         Téléphoner (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours).
·         Rester près des vitres.
·         Ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors.
·         Allumer une quelconque flamme (risque d'explosion).
·         Quitter l'abri sans consigne des autorités.

La sécurité est l'affaire de chacun, il est normal de s'y préparer.
L'alerte est destinée à prévenir de l'imminence d'une situation mettant en jeu la sécurité de la population et permet de prendre immédiatement les mesures de protection.
Elle peut être donnée pour signaler un nuage toxique ou explosif, un risque radioactif, une menace d'agression aérienne, certains risques naturels.

LA source d'information : la radio

Mettez-vous immédiatement à l'écoute de France Inter ou de France Info. C'est par ce moyen que vous recevrez les informations sur la nature du risque, ainsi que les premières consignes. Le cas échéant, ces informations seront également diffusées sur les radios locales.


Conseils aux seniors - Nouvelle brochure du Ministère de l'Intérieur

Les seniors étant trop souvent les victimes de la lâcheté et de la ruse de certains agresseurs, cette rubrique a été créée pour vous apporter quelques conseils pratiques.
Des règles simples de vie en société permettent de se prémunir contre les actes malveillants.
Les collectivités locales, les partenaires associatifs mais aussi les policiers et les gendarmes sont vos interlocuteurs privilégiés. N'hésitez pas à leur faire part des situations qui vous semblent inhabituelles. Ils sont là pour vous écouter, vous conseiller et vous aider.
L'isolement est un facteur d'insécurité. Adhérez à la vie locale et associative de votre commune. Rencontrez d'autres personnes susceptibles de vous assister dans vos démarches quotidiennes.

Télécharger la brochure :

Qui peut lancer une alerte sanitaire et environnementale dans l'entreprise ?

Tout travailleur a le droit d'alerter son employeur s'il estime, de bonne foi, que les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par son entreprise font peser un risque grave sur la santé publique ou l'environnement. Les représentants du personnel au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) peuvent aussi être lanceurs d'alerte. L'employeur doit examiner la situation et informer des suites qu'il a réservées à l'alerte.
Mise en œuvre du droit d'alerte par le salarié
Le salarié, qui constate dans l’entreprise un risque grave pour la santé publique ou l'environnement, doit avertir sans délai son employeur.
Il doit consigner son alerte sur un registre spécial. Il doit la dater et la signer.
L'alerte doit indiquer :
·         les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par l'entreprise dont le travailleur estime de bonne foi qu'ils présentent un risque grave pour la santé publique ou l'environnement,
·         si nécessaire, les conséquences potentielles pour la santé publique ou l'environnement,
·         toute autre information utile à l'appréciation de l'alerte consignée.
La salarié, qui a relaté ou témoigné de bonne foi des faits relatifs à un risque grave pour la santé publique ou l'environnement, est protégé. Il ne peut pas être écarté d'une procédure de recrutement, de l'accès à un stage ou à une formation professionnelle. Il ne peut pas non plus être sanctionné ou faire l'objet de mesures discriminatoires touchant à sa carrière (rémunération, reclassement, affectation, promotion, mutation, renouvellement de contrat...).

Mise en œuvre du droit d'alerte par les représentants du personnel
Les représentants du personnel au CHSCT qui constatent, notamment suite au signalement d'un salarié, un risque grave pour la santé publique ou l'environnement, disposent également d'un droit d'alerte immédiat auprès de l'employeur.
Ils doivent consigner par écrit leur alerte sur le registre spécial, la dater et la signer. Les indications qui doivent être portées sur le registre sont les mêmes qu'en cas d'alerte lancée par un salarié.

Obligations de l'employeur

Tenue du registre spécial
L'employeur doit mettre en place le registre spécial où sont consignées les alertes. Ce registre, qui est sous sa responsabilité, doit être tenu à la disposition des représentants du personnel au CHSCT.

Obligation d'information et suites données à l'alerte

Suite de l'article :

mercredi 28 mai 2014

Que faire en cas d’intoxication ?

N’attendez pas que les symptômes de l’intoxication apparaissent pour agir.
Appelez le centre antipoison (de préférence de votre région)

En cas de détresse vitale, appeler le SAMU (15)

EN CAS D’INGESTION : 
Ne rien boire, pas même du lait, 
Ne pas faire vomir, 
C’est rarement indiqué et parfois même très dangereux.

EN CAS DE CONTACT CUTANÉ : 
Enlevez les vêtements souillés, 
Rincez abondamment pendant 10 minutes sous l’eau du robinet.

EN CAS DE PROJECTION OCULAIRE : 
Rincez 10 minutes sous un filet d’eau tiède, 
paupières ouvertes.

EN CAS D’INHALATION : 
Quittez la pièce, 
Respirez à l’air libre.

En cas d’émanation de gaz toxique ou irritant dans un espace fermé, aérez bien les locaux.
En cas de pollution accidentelle massive, aérienne ou hydrique, suivre les instructions spécifiques diffusées par les autorités de santé et préfectorales.
Lors de votre appel au centre antipoison,
certaines informations permettant au médecin d’évaluer le risque vous seront demandées :

Suite de l'article :

samedi 24 mai 2014

Méthode d'analyse de la charge physique de travail

Une nouvelle brochure « Méthode d'analyse de la charge physique de travail » (ED 6161) vient d’être publiée par l’INRS. 



Elle est disponible soit en téléchargement gratuit via ce site, soit au format papier selon les modalités de diffusion habituelles des brochures INRS.

Cette brochure propose une méthode d'analyse des risques liés à la charge physique de travail. Elle permet de repérer et d'analyser les facteurs de risques pour l'appareil locomoteur en tenant compte de la globalité des composantes de l'activité. Elle permet également d'établir des priorités, d'orienter vers des pistes pertinentes de prévention et d'en évaluer l'efficacité.
Suite de l'article et brochure à cette adresse :

vendredi 16 mai 2014

Conseils de la Préfecture de Police : Naviguer en toute sécurité

cybersecurite_circuit

Petit guide de la sécurité informatique
La brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information vous informe de quelques règles simples pour naviguer plus sereinement sur Internet.
Télécharger la plaquette : 
http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/content/download/3637/17798/file/BEFTI-plaquette%202014.pdf

Les chiens d’avalanche des CRS de montagne

Lire l'article du Ministère de l'intérieur :
Les chiens d’avalanche des CRS de montagne: Les chiens d’avalanche des CRS de montagne