vendredi 21 novembre 2014

Validation des acquis de l’expérience (VAE) : ce qui change

Salariés en contrat à durée déterminée (CDD) ou encore accompagnement des salariés... Les conditions pour bénéficier d’une validation des acquis de l’expérience (VAE) sont assouplies : un décret a en effet été publié en ce sens au Journal officiel du vendredi 14 novembre 2014. Il fait suite à la loi du 5 mars 2014 concernant la formation professionnelle.
Pour les salariés en CDD, il n’est désormais plus nécessaire de justifier d’une activité de 4 mois sur les 12 derniers mois. Le congé pour VAE se déroulant, en règle générale, en dehors de la période du CDD, il doit débuter au plus tard 12 mois après le terme du contrat.
Par ailleurs, ce décret précise le contenu de l’accompagnement auquel peuvent prétendre les candidats à cette validation : l’accompagnement débute dès recevabilité du dossier de demande de validation et prend fin à la date d’évaluation par le jury. Cet accompagnement comprend un module de base composé d’une aide :
  • à la description des activités et de l’expérience du candidat correspondant aux exigences du référentiel de la certification visée,
  • à la formalisation de son dossier de validation,
  • à la préparation de l’entretien avec le jury,
  • et, le cas échéant, à la mise en situation professionnelle.
La VAE est un droit individuel qui permet d’obtenir tout ou partie d’une certification sur la base d’une expérience professionnelle après validation par un jury des connaissances et des compétences acquises. La certification peut être un diplôme, un titre à finalité professionnelle ou un certificat de qualification professionnelle.
Source : Service-public.fr

jeudi 20 novembre 2014

Les failles ayant permis l'intrusion dans la Maison Blanche révélées

Dans la soirée du 19 septembre, Omar Gonzalez, 42 ans, ancien combattant d'Irak, avait grimpé par-dessus les 2,30 mètres de la grille nord de la Maison Blanche, puis parcouru plus de 60 mètres de pelouse, avant d'être poursuivi, hélé et sommé de s'arrêter par un agent du Secret Service. Il avait réussi à entrer par la porte principale au rez-de-chaussée et à traverser plusieurs salles avant d'être finalement arrêté dans le grand salon nommé « East Room ». Il avait un couteau pliable dans sa poche et quantité de munitions avaient été retrouvées dans sa voiture.
L'incident avait provoqué une vive polémique sur les failles des procédures de protection du président.
Voici ce qu'a révélé le rapport d’enquête :
 1 L'agent cynophile (maître-chien) censé pourchasser toute personne tentant de s'introduire dans l'édifice de la Maison Blanche était en train de parler sur son téléphone portable personnel au moment des faits et ne portait pas son oreillette. Il n'a de ce fait pas entendu les communications radio évoquant une personne ayant sauté par-dessus la barrière et est ainsi arrivé trop tard sur les lieux.
 2 Un officier du centre de commande de crise utilisait, lui, un système de radio défaillant, tandis que des alarmes au sein de l'édifice avaient été désactivées.
 3 Un élément ornemental de la section de la barrière franchie par l’intrus manquait, et aurait dû lui rendre l'escalade plus difficile. 
 4 Des travaux de construction sur la partie nord cachaient la vue de nombreux agents, qui n'ont pas bien évalué où se trouvait l'intrus ni comment réagir aux communications radio soudain chaotiques qu'ils ont reçues.
Bref, c'est donc une succession d'échecs à la fois « organisationnels et techniques » de la part du Secret Service qui a permis à l'intrus de pénétrer sur un site pourtant réputé sensible.
Gageons que des têtes vont tomber.
Voir l'article entier sur lemonde.fr :

Formation détournée

Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour« escroquerie, offre d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences ». En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.

Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez Leclerc – a pris en stage 91 chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par Pôle emploi. »
D’après l’enquête du Monde...
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mardi 18 novembre 2014

3èmes Assises de la sécurité privée 2014

Le lundi 8 décembre 2014, à l’Ecole militaire, la Délégation aux coopérations de sécurité, l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) et le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) co-organiseront les 3èmes Assises de la sécurité privée, en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur.
Cette troisième édition des Assises aura pour thème « La sécurité privée à l’horizon 2020 » et permettra, durant une journée entière, de traiter des facteurs de croissance de la sécurité privée, des évolutions de la régulation et des perspectives de complémentarité entre les forces publiques et la sécurité privée.
Une vingtaine d’intervenants, issus du secteur public et du secteur privé, se succèderont au cours de trois tables rondes, à l’Amphithéâtre Foch.
Vous pouvez vous inscrire ici (inscription obligatoire pour  y participer).


dimanche 16 novembre 2014

Dernière minute : Virus Ebola

Sauf raison impérative, il est déconseillé aux Français de se rendre dans les pays où se développe l’épidémie Ebola (Guinée, Sierra Leone, Libéria).

Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée Conakry, au Libéria et en Sierra Leone.
Pour mémoire le virus Ebola se transmet à l’homme, dans un premier temps, à partir des animaux sauvages : les réservoirs habituels de ce virus sont les chauves-souris ou les singes. La manipulation de la viande de ces animaux infectés ou sa consommation (en particulier en cas de cuisson insuffisante) permet la transmission du virus Ebola à l’homme.
La transmission interhumaine est également possible en particulier auprès de personnes malades par des contacts directs avec du sang, des sécrétions, ou des liquides biologiques. Ce sont donc les contacts rapprochés avec des personnes malades ou des personnes décédées lors des rites mortuaires qui permettent la diffusion du virus (notamment au sein du cercle familial ou parmi les personnels soignants). De même, un cadavre animal peut transmettre la maladie.
Les premiers symptômes...
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vendredi 14 novembre 2014

Statistiques 2013 de la Sécurité Civile


Retrouvez la synthèse de l'enquête 2013 réalisée par la direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) auprès des 98 services d'incendie et de secours (SDIS).

Au 31 décembre 2013, on dénombrait 244 900 sapeurs-pompiers en France, dont :
  • 40 200 professionnels (16%) ;
  • 192 300 sapeurs-pompiers volontaires (78%) ;
  • 12 400 militaires (5%).
Les femmes représentent 14% des sapeurs-pompiers civils.
Le service de santé et de secours médical constitue 5% des effectifs.
Les personnels administratifs, techniques et spécialisés sont au nombre de 11 300.
Les jeunes sapeurs-pompiers et cadets sont au nombre de 27 400.
En 2013, les sapeurs-pompiers ont effectué  4 295 200 interventions (1% de plus qu'en 2012) :
  • 281 900 incendies (-8%) ;
  • 270 000 accidents de circulation (-2%) ;
  • 3 221 800 secours à victime - aides à personne (+2%) ;
  • 53 700 risques technologiques (+1%) ;
  • 468 200 opérations diverses (-2%).
Téléchargez la plaquette :


La carte nationale d’identité est valide 15 ans depuis le 1er janvier 2014

Depuis le 1er janvier 2014, la durée de validité de la carte nationale d’identité est passée de 10 à 15 ans pour les personnes majeures (plus de 18 ans). 
L’allongement de cinq ans pour les cartes d’identité concerne :
  • les nouvelles cartes d’identité sécurisées (cartes plastifiées) délivrées à partir du 1er janvier 2014 à des personnes majeures.
  • les cartes d’identité sécurisées délivrées (cartes plastifiées) entre le 2 janvier 2004 et le 31 décembre 2013 à des personnes majeures.  
ATTENTION : Cette prolongation ne s’applique pas...

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