jeudi 20 novembre 2014

Les failles ayant permis l'intrusion dans la Maison Blanche révélées

Dans la soirée du 19 septembre, Omar Gonzalez, 42 ans, ancien combattant d'Irak, avait grimpé par-dessus les 2,30 mètres de la grille nord de la Maison Blanche, puis parcouru plus de 60 mètres de pelouse, avant d'être poursuivi, hélé et sommé de s'arrêter par un agent du Secret Service. Il avait réussi à entrer par la porte principale au rez-de-chaussée et à traverser plusieurs salles avant d'être finalement arrêté dans le grand salon nommé « East Room ». Il avait un couteau pliable dans sa poche et quantité de munitions avaient été retrouvées dans sa voiture.
L'incident avait provoqué une vive polémique sur les failles des procédures de protection du président.
Voici ce qu'a révélé le rapport d’enquête :
 1 L'agent cynophile (maître-chien) censé pourchasser toute personne tentant de s'introduire dans l'édifice de la Maison Blanche était en train de parler sur son téléphone portable personnel au moment des faits et ne portait pas son oreillette. Il n'a de ce fait pas entendu les communications radio évoquant une personne ayant sauté par-dessus la barrière et est ainsi arrivé trop tard sur les lieux.
 2 Un officier du centre de commande de crise utilisait, lui, un système de radio défaillant, tandis que des alarmes au sein de l'édifice avaient été désactivées.
 3 Un élément ornemental de la section de la barrière franchie par l’intrus manquait, et aurait dû lui rendre l'escalade plus difficile. 
 4 Des travaux de construction sur la partie nord cachaient la vue de nombreux agents, qui n'ont pas bien évalué où se trouvait l'intrus ni comment réagir aux communications radio soudain chaotiques qu'ils ont reçues.
Bref, c'est donc une succession d'échecs à la fois « organisationnels et techniques » de la part du Secret Service qui a permis à l'intrus de pénétrer sur un site pourtant réputé sensible.
Gageons que des têtes vont tomber.
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