jeudi 19 juin 2014

News : sécurité des motards

Démonstration - Comment fonctionne l'airbag moto ?


Regardez la vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=fWXgYsH_h-k&index=2&list=PLKAhYoOVYE-Gr4Pku7gZxV0w4AQ2ewlDJ


Regardez également sur la même page :
- L'avis du Dr François Genet, hôpital de Garches
- L'avis d'un motard
- L'avis d'un gendarme motocycliste

dimanche 15 juin 2014

Campagne de recrutement de Sapeurs-pompiers volontaires

Si vous souhaitez agir en faveur du secours d'urgence (assistance aux personnes, lutte contre l'incendie, etc), vous pouvez devenir sapeur-pompier volontaire. Par opposition aux pompiers professionnels, les sapeurs-pompiers volontaires ne sont pas rémunérés, mais seulement indemnisés. Ils sont ainsi souvent appelés "pompiers bénévoles".


Conditions d'engagement

Vous devez remplir les conditions cumulatives suivantes.

Âge

Vous devez être âgé d'au moins 16 ans et d'au plus 60 ans.
Si vous avez moins de 18 ans, vous devez recueillir l'accord écrit de vos parents ou de votre tuteur.
Vous devez signer votre premier engagement avant l'âge de 56 ans.

Aptitude physique

Vous devez avoir une condition physique compatible avec une activité opérationnelle qui sera vérifiée à l'occasion d'une visite médicale de recrutement.

Situation au regard du service national

Vous devez être en position régulière au regard des obligations de service national.

Situation au regard de la citoyenneté

Vous devez jouir de vos droits civiques et ne pas avoir fait l'objet d'une condamnation incompatible avec l'exercice des fonctions.
À noter : il n'est pas nécessaire d'être de nationalité française pour devenir sapeur-pompier volontaire.

Engagement

Les dossiers de candidature s'obtiennent par courrier adressé au service départemental d'incendie et de secours (Sdis).
La sélection parmi les candidats est effectuée par le Sdis, suivant des modalités et des critères qu'il fixe lui-même.

Durée

Le sapeur-pompier volontaire s'engage pour une période de 5 ans, renouvelable tacitement, sous réserve que les conditions d'âge et d'aptitude physique demeurent remplies.
Vous pouvez suspendre votre engagement pour raisons personnelles, pendant une ou plusieurs périodes, dans la limite d'un cumul de 5 ans.
Le 1er engagement comporte une période probatoire comprise entre 1 et 3 ans, sauf pour les titulaires du brevet national de jeunes sapeurs-pompiers, qui en sont dispensés.
À savoir : l'engagement s'impose à votre employeur ; sauf nécessité absolue de service, celui-ci doit autoriser toute absence justifiée par une mission (cette absence n'est pas rémunérée par l'employeur).

Formation

La formation initiale dure au moins 1 an. Ensuite, vous vous formez de façon permanente pour maintenir vos compétences et développer vos spécialités.
La formation vous permet d'avoir le même niveau qu'un sapeur-pompier professionnel.
La formation continue permet aussi de s'inscrire dans des logiques de carrière et d'avancement dans des grades de commandement (jusqu'au grade de colonel).

Déroulement de carrière

La carrière des sapeurs-pompiers volontaires se déroule à l'intérieur d'une hiérarchie comprenant :
  • les sapeurs,
  • les caporaux,
  • les sous-officiers (sergents et adjudants),
  • les officiers (lieutenants, capitaines, commandants, lieutenants-colonels et colonels).
L'avancement dans les grades est soumis à des conditions d'ancienneté et de formation.

Activités

Les sapeurs-pompiers volontaires ont vocation à participer à l'ensemble des missions de sécurité civile ; ils concourent notamment aux actions de prévention, de formation et aux opérations de secours pour la sauvegarde des personnes, des biens et de l'environnement.

Indemnisation et avantages

Par opposition aux pompiers professionnels, les sapeurs-pompiers volontaires ne sont pas rémunérés, mais seulement indemnisés.
Ils sont ainsi souvent appelés "pompiers bénévoles", bien qu'ils tirent des revenus de leur engagement.

samedi 7 juin 2014

Accessibilité : mise en place de l’Ad’AP, mode d’emploi

En septembre 2013, le Gouvernement avait lancé une concertation pour compléter et améliorer le volet accessibilité de la loi du 11 février 2005, en vue de son application pour le 1er janvier 2015. Parmi les propositions phares, la mise en place de l’Ad’AP, l’Agenda d’accessibilité programmée.
Source : www.gouvernement.fr




Pourquoi créer l’Ad’AP ?

La loi du 11 février 2005 est ambitieuse et les progrès en matière d’accessibilité sont incontestables. Cependant, il s’avère que l’échéance de 2015 sera difficile à respecter pour nombre d’acteurs publics et privés. Cette loi est toujours d’actualité mais, pour maintenir l’objectif du 1er janvier 2015 pour la mise en accessibilité des personnes handicapées dans les transports collectifs et les établissements recevant du public, le Premier ministre a confirmé la mise en place d’Agendas d’accessibilité programmée.

L’Ad’AP, c’est quoi ?

L’Ad’AP est un dispositif d’exception qui permettra aux acteurs qui ne sont pas en conformité avec les règles d’accessibilité posées par la loi de 2005 de s’engager dans un calendrier précis. L’Ad’AP est un acte volontaire d’engagement qui ne se substitue pas à la loi de 2005 mais qui la complète.

Ces agendas s’adressent aux maîtres d’ouvrage et aux exploitants d’établissements recevant du public (ERP), quelle que soit leur catégorie.

Comment ça marche ?

Les dossiers d’engagement à entrer dans la démarche Ad’AP devront être déposés avant le 31 décembre 2014 ou, au plus tard, douze mois après la publication de l’ordonnance. Les projets d’Ad’AP devront être validés par le préfet. Cette validation permettra ainsi de d'entériner l’échéancier pour la mise en accessibilité.

L’Ad’ADP est un engagement irréversible. Un dossier validé devra être mené à son terme. Pour cela, le dispositif comportera des points de contrôle réguliers et une validation à son terme.

Des sanctions financières graduées seront appliquées en cas de non-respect de l’Ad’AP. Le produit des sanctions sera réinvesti au profit de l’accessibilité universelle.

Quels sont les délais pour se mettre aux normes ?

Les Ad’AP prévoient des durées crédibles et resserrées. Elles doivent être réalistes et attractives. Selon les catégories d’ERP, les durées iront de 1 à 6 ans.
Cependant, "les délais, prévus dans le cadre de la loi 2005 ne sont pas repoussés et les sanctions demeurent", rappelle Marie-Lise Campion, sénatrice de l’Essonne et présidente de la concertation.

Le non-respect de l’échéance du 1er janvier 2015, sauf dérogation validée, reste passible de sanctions pénales. L’Ad’AP permettra de poursuivre en toute sécurité juridique les travaux d’accessibilité après le 1er janvier 2015.

Le calendrier

Une campagne de communication sera rapidement mise en place pour mobiliser et informer l’ensemble des acteurs sur ce dispositif.

Un projet de loi d’habilitation à légiférer par ordonnance sera présenté au mois d’avril en Conseil des ministres par Marisol Touraine et Marie-Arlette Carlotti pour une ordonnance publiée à l’été.


Le dispositif de l’Ad’AP sera renforcé et complété par l’évolution d’un certain nombre de normes relatives à l’accessibilité pour tenir davantage compte de la qualité d’usage et permettre à la fois de simplifier et d’actualiser de nombreuses normes et dispositions réglementaires, ainsi que de les compléter pour mieux prendre en compte l’ensemble des formes de handicap.

Guide de la Préfecture de Police pour les visiteurs étrangers

Quelques conseils de prévention (traduit en 5 langues : anglais, espagnol, russe, arabe, coréen, chinois et japonais) sont prodigués aux touristes.





PRÉVENTION ET SÉCURITÉ

TOURISTES : PARIS EN TOUTE SÉCURITÉ



Pour la page de toutes les publications, cliquez ici :

http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Nous-connaitre/Services-et-missions/Service-de-la-communication/Nos-publications

vendredi 30 mai 2014

Des sirènes le 1er mercredi du mois ! À quoi servent-elles ?

Le réseau national d'alerte (RNA), constitué d'environ 4 500 sirènes, a pour but d'alerter la population en cas de danger immédiat. Les sirènes émettent alors un signal modulé, montant et descendant, composé de trois séquences d'une minute 41 secondes, séparées par un silence de cinq secondes.
Les essais de sirènes du réseau national d'alerte se déroulent le premier mercredi de chaque mois, à midi et midi plus dix minutes.


Sirènes : pour quoi faire ?
Ce réseau, hérité de la seconde guerre mondiale, conçu au départ pour alerter les populations d'une menace aérienne (bombardement classique ou nucléaire), peut être utilisé pour faire face à la montée des risques technologiques ou naturels sans pour autant méconnaître les menaces militaires ou terroristes.
Lors d'un accident majeur ou d'une grande catastrophe (nuage toxique, accident nucléaire...), les sirènes du RNA permettent, de jour comme de nuit, d'attirer rapidement l'attention des populations pour qu'elles prennent les mesures de sauvegarde appropriées.
L'alerte des populations au moyen des sirènes peut être complétée par d'autres dispositifs comme par exemple, les sirènes ou haut-parleurs montées sur des véhicules, très utiles dans les zones rurales ou isolées.

Comment reconnaître le signal ?

La France a défini un signal unique au plan national (Décret n°2005-1269 du 12 octobre 2005, Arrêté du 23 mars 2007). Il se compose d'un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d'une minute 41 secondes séparées par un silence de cinq secondes. Il ne peut donc pas être confondu avec le signal d'essai d'une minute seulement, diffusé à midi le premier mercredi de chaque mois ou avec les déclenchements brefs utilisés par certaines communes pour l'appel des pompiers. La fin de l'alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.

Ce qu'il faut faire

La mise à l'abri est la protection immédiate la plus efficace. Elle permet d'attendre dans les meilleures conditions possibles l'arrivée des secours.
Au signal, il faut :
·         rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible soigneusement les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées…).
·         Arrêter climatisation, chauffage et ventilation.
·         Se mettre à l'écoute de la radio : France Inter, France Info ou des radios locales.

Ce qu'il ne faut pas faire

·         rester dans un véhicule.
·         Aller chercher ses enfants à l'école (les enseignants se chargent de leur sécurité).
·         Téléphoner (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours).
·         Rester près des vitres.
·         Ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors.
·         Allumer une quelconque flamme (risque d'explosion).
·         Quitter l'abri sans consigne des autorités.

La sécurité est l'affaire de chacun, il est normal de s'y préparer.
L'alerte est destinée à prévenir de l'imminence d'une situation mettant en jeu la sécurité de la population et permet de prendre immédiatement les mesures de protection.
Elle peut être donnée pour signaler un nuage toxique ou explosif, un risque radioactif, une menace d'agression aérienne, certains risques naturels.

LA source d'information : la radio

Mettez-vous immédiatement à l'écoute de France Inter ou de France Info. C'est par ce moyen que vous recevrez les informations sur la nature du risque, ainsi que les premières consignes. Le cas échéant, ces informations seront également diffusées sur les radios locales.


Conseils aux seniors - Nouvelle brochure du Ministère de l'Intérieur

Les seniors étant trop souvent les victimes de la lâcheté et de la ruse de certains agresseurs, cette rubrique a été créée pour vous apporter quelques conseils pratiques.
Des règles simples de vie en société permettent de se prémunir contre les actes malveillants.
Les collectivités locales, les partenaires associatifs mais aussi les policiers et les gendarmes sont vos interlocuteurs privilégiés. N'hésitez pas à leur faire part des situations qui vous semblent inhabituelles. Ils sont là pour vous écouter, vous conseiller et vous aider.
L'isolement est un facteur d'insécurité. Adhérez à la vie locale et associative de votre commune. Rencontrez d'autres personnes susceptibles de vous assister dans vos démarches quotidiennes.

Télécharger la brochure :

Qui peut lancer une alerte sanitaire et environnementale dans l'entreprise ?

Tout travailleur a le droit d'alerter son employeur s'il estime, de bonne foi, que les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par son entreprise font peser un risque grave sur la santé publique ou l'environnement. Les représentants du personnel au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) peuvent aussi être lanceurs d'alerte. L'employeur doit examiner la situation et informer des suites qu'il a réservées à l'alerte.
Mise en œuvre du droit d'alerte par le salarié
Le salarié, qui constate dans l’entreprise un risque grave pour la santé publique ou l'environnement, doit avertir sans délai son employeur.
Il doit consigner son alerte sur un registre spécial. Il doit la dater et la signer.
L'alerte doit indiquer :
·         les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par l'entreprise dont le travailleur estime de bonne foi qu'ils présentent un risque grave pour la santé publique ou l'environnement,
·         si nécessaire, les conséquences potentielles pour la santé publique ou l'environnement,
·         toute autre information utile à l'appréciation de l'alerte consignée.
La salarié, qui a relaté ou témoigné de bonne foi des faits relatifs à un risque grave pour la santé publique ou l'environnement, est protégé. Il ne peut pas être écarté d'une procédure de recrutement, de l'accès à un stage ou à une formation professionnelle. Il ne peut pas non plus être sanctionné ou faire l'objet de mesures discriminatoires touchant à sa carrière (rémunération, reclassement, affectation, promotion, mutation, renouvellement de contrat...).

Mise en œuvre du droit d'alerte par les représentants du personnel
Les représentants du personnel au CHSCT qui constatent, notamment suite au signalement d'un salarié, un risque grave pour la santé publique ou l'environnement, disposent également d'un droit d'alerte immédiat auprès de l'employeur.
Ils doivent consigner par écrit leur alerte sur le registre spécial, la dater et la signer. Les indications qui doivent être portées sur le registre sont les mêmes qu'en cas d'alerte lancée par un salarié.

Obligations de l'employeur

Tenue du registre spécial
L'employeur doit mettre en place le registre spécial où sont consignées les alertes. Ce registre, qui est sous sa responsabilité, doit être tenu à la disposition des représentants du personnel au CHSCT.

Obligation d'information et suites données à l'alerte

Suite de l'article :