vendredi 30 mai 2014

Qui peut lancer une alerte sanitaire et environnementale dans l'entreprise ?

Tout travailleur a le droit d'alerter son employeur s'il estime, de bonne foi, que les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par son entreprise font peser un risque grave sur la santé publique ou l'environnement. Les représentants du personnel au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) peuvent aussi être lanceurs d'alerte. L'employeur doit examiner la situation et informer des suites qu'il a réservées à l'alerte.
Mise en œuvre du droit d'alerte par le salarié
Le salarié, qui constate dans l’entreprise un risque grave pour la santé publique ou l'environnement, doit avertir sans délai son employeur.
Il doit consigner son alerte sur un registre spécial. Il doit la dater et la signer.
L'alerte doit indiquer :
·         les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par l'entreprise dont le travailleur estime de bonne foi qu'ils présentent un risque grave pour la santé publique ou l'environnement,
·         si nécessaire, les conséquences potentielles pour la santé publique ou l'environnement,
·         toute autre information utile à l'appréciation de l'alerte consignée.
La salarié, qui a relaté ou témoigné de bonne foi des faits relatifs à un risque grave pour la santé publique ou l'environnement, est protégé. Il ne peut pas être écarté d'une procédure de recrutement, de l'accès à un stage ou à une formation professionnelle. Il ne peut pas non plus être sanctionné ou faire l'objet de mesures discriminatoires touchant à sa carrière (rémunération, reclassement, affectation, promotion, mutation, renouvellement de contrat...).

Mise en œuvre du droit d'alerte par les représentants du personnel
Les représentants du personnel au CHSCT qui constatent, notamment suite au signalement d'un salarié, un risque grave pour la santé publique ou l'environnement, disposent également d'un droit d'alerte immédiat auprès de l'employeur.
Ils doivent consigner par écrit leur alerte sur le registre spécial, la dater et la signer. Les indications qui doivent être portées sur le registre sont les mêmes qu'en cas d'alerte lancée par un salarié.

Obligations de l'employeur

Tenue du registre spécial
L'employeur doit mettre en place le registre spécial où sont consignées les alertes. Ce registre, qui est sous sa responsabilité, doit être tenu à la disposition des représentants du personnel au CHSCT.

Obligation d'information et suites données à l'alerte

Suite de l'article :

mercredi 28 mai 2014

Que faire en cas d’intoxication ?

N’attendez pas que les symptômes de l’intoxication apparaissent pour agir.
Appelez le centre antipoison (de préférence de votre région)

En cas de détresse vitale, appeler le SAMU (15)

EN CAS D’INGESTION : 
Ne rien boire, pas même du lait, 
Ne pas faire vomir, 
C’est rarement indiqué et parfois même très dangereux.

EN CAS DE CONTACT CUTANÉ : 
Enlevez les vêtements souillés, 
Rincez abondamment pendant 10 minutes sous l’eau du robinet.

EN CAS DE PROJECTION OCULAIRE : 
Rincez 10 minutes sous un filet d’eau tiède, 
paupières ouvertes.

EN CAS D’INHALATION : 
Quittez la pièce, 
Respirez à l’air libre.

En cas d’émanation de gaz toxique ou irritant dans un espace fermé, aérez bien les locaux.
En cas de pollution accidentelle massive, aérienne ou hydrique, suivre les instructions spécifiques diffusées par les autorités de santé et préfectorales.
Lors de votre appel au centre antipoison,
certaines informations permettant au médecin d’évaluer le risque vous seront demandées :

Suite de l'article :

samedi 24 mai 2014

Méthode d'analyse de la charge physique de travail

Une nouvelle brochure « Méthode d'analyse de la charge physique de travail » (ED 6161) vient d’être publiée par l’INRS. 



Elle est disponible soit en téléchargement gratuit via ce site, soit au format papier selon les modalités de diffusion habituelles des brochures INRS.

Cette brochure propose une méthode d'analyse des risques liés à la charge physique de travail. Elle permet de repérer et d'analyser les facteurs de risques pour l'appareil locomoteur en tenant compte de la globalité des composantes de l'activité. Elle permet également d'établir des priorités, d'orienter vers des pistes pertinentes de prévention et d'en évaluer l'efficacité.
Suite de l'article et brochure à cette adresse :

vendredi 16 mai 2014

Conseils de la Préfecture de Police : Naviguer en toute sécurité

cybersecurite_circuit

Petit guide de la sécurité informatique
La brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information vous informe de quelques règles simples pour naviguer plus sereinement sur Internet.
Télécharger la plaquette : 
http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/content/download/3637/17798/file/BEFTI-plaquette%202014.pdf

Les chiens d’avalanche des CRS de montagne

Lire l'article du Ministère de l'intérieur :
Les chiens d’avalanche des CRS de montagne: Les chiens d’avalanche des CRS de montagne

Brochures INRS Risques Psychosociaux

L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) publie deux nouvelles brochures pour aider les entreprises à intégrer les risques psychosociaux (RPS) dans leur document unique (DU).

La première, intitulée « Risques psychosociaux et document unique : vos questions, nos réponses », propose de répondre aux interrogations les plus courantes sur le sujet. La seconde, « Évaluer les facteurs de risques psychosociaux : l’outil RPS-DU », est un guide méthodologique qui permet à l’entreprise de repérer les RPS et de les évaluer.

Pour formaliser l’évaluation de l’ensemble des risques professionnels, y compris les risques psychosociaux, l’entreprise a l’obligation de rédiger un DU (Le document unique transcrit les résultats de l’évaluation des risques professionnels par unité de travail. Plus qu’un simple inventaire, ce document obligatoire est un outil essentiel pour lancer une démarche de prévention dans l’entreprise et la pérenniser. Ce document doit être mis à jour au minimum chaque année). L’entreprise doit également préciser un plan d’actions et les moyens à mettre en œuvre.

Dans l’optique d’aider les entreprises à réaliser cette démarche, l’INRS publie deux brochures. La première, « Risques psychosociaux et document unique : vos questions, nos réponses » (réf. ED 6139), répond aux interrogations les plus fréquentes :
Pourquoi intégrer les risques psychosociaux dans le document unique ?
Qui élabore la partie du document unique sur les risques psychosociaux ?
Faut-il avoir été formé aux risques psychosociaux pour en faire l’évaluation ?...

La seconde brochure intitulée « Évaluer les facteurs de risques psychosociaux : l’outil RPS-DU » (ref. ED 6140) permet à l’entreprise...

Suite de l’article et téléchargement des brochures :

jeudi 1 mai 2014

Peut-on crier 'Victoire' ?

Le Sénat a été unanime, mercredi 30 avril, pour adopter une proposition de loi UMP ajoutant une formation aux premiers secours dans le cadre de la préparation du permis de conduire.
Le texte doit encore recevoir l'aval de l'Assemblée nationale, mais le gouvernement a pris l'engagement, par la voix du secrétaire d'État aux collectivités, André Vallini, de prendre le décret d'application d'ici à l'été. La proposition de loi de Jean-Pierre Leleux ne contient qu'un article : « Les candidats à l'examen du permis de conduire sont formés aux notions élémentaires de premiers secours en cas d'accident de la circulation. Cette formation est sanctionnée dans le cadre de l'examen du permis de conduire. »
« LES PREMIERS INSTANTS SUIVANT L'ACCIDENT SONT DÉCISIFS »
Le contenu de la formation et la vérification de son assimilation par les candidats seront fixés par voie réglementaire. « Les efforts de la France en matière de sécurité routière ont permis une baisse considérable du nombre de personnes tuées chaque année sur la route depuis les années 1970, avec un seuil qui est passé de 6 000 tués sur les routes dans les années 1970 à environ 4 000 victimes aujourd'hui », a souligné M. Leleux.

« Mais de nombreuses victimes d'accidents de la route décèdent avant l'arrivée des secours », a déploré le sénateur des Alpes-Maritimes. « Or, il s'avère que dans certains cas les premiers instants suivant l'accident sont décisifs et que les premiers témoins sont les seuls à pouvoir intervenir de manière efficace. On estime que chaque année entre 250 et 350 vies pourraient être sauvées si ces témoins connaissaient les gestes de premiers secours », a-t-il souligné.
La formation qu'il préconise concerne des notions élémentaires de premiers secours : alerter les secours, baliser les lieux, ventiler une victime, comprimer pour arrêter une hémorragie, et sauvegarder la vie des blessés. « Si la lutte contre les maladies les plus terribles n'a pas donné tous les résultats espérés, nous pouvons empêcher la mort sur la route », a souligné de son côté Jean Boyer (UDI-UC). Il s'est même prononcé pour une formation régulière aux gestes de premiers secours, « tous les cinq ans à partir d'un certain âge, ainsi qu'une mise à jour pour mieux suivre l'évolution de la réglementation ».

« PAS NORMAL QU'IL SOIT INDIVIDUEL ET PAYANT »
« L'apprentissage des gestes de premiers secours est …
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