vendredi 16 mai 2014

Conseils de la Préfecture de Police : Naviguer en toute sécurité

cybersecurite_circuit

Petit guide de la sécurité informatique
La brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information vous informe de quelques règles simples pour naviguer plus sereinement sur Internet.
Télécharger la plaquette : 
http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/content/download/3637/17798/file/BEFTI-plaquette%202014.pdf

Les chiens d’avalanche des CRS de montagne

Lire l'article du Ministère de l'intérieur :
Les chiens d’avalanche des CRS de montagne: Les chiens d’avalanche des CRS de montagne

Brochures INRS Risques Psychosociaux

L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) publie deux nouvelles brochures pour aider les entreprises à intégrer les risques psychosociaux (RPS) dans leur document unique (DU).

La première, intitulée « Risques psychosociaux et document unique : vos questions, nos réponses », propose de répondre aux interrogations les plus courantes sur le sujet. La seconde, « Évaluer les facteurs de risques psychosociaux : l’outil RPS-DU », est un guide méthodologique qui permet à l’entreprise de repérer les RPS et de les évaluer.

Pour formaliser l’évaluation de l’ensemble des risques professionnels, y compris les risques psychosociaux, l’entreprise a l’obligation de rédiger un DU (Le document unique transcrit les résultats de l’évaluation des risques professionnels par unité de travail. Plus qu’un simple inventaire, ce document obligatoire est un outil essentiel pour lancer une démarche de prévention dans l’entreprise et la pérenniser. Ce document doit être mis à jour au minimum chaque année). L’entreprise doit également préciser un plan d’actions et les moyens à mettre en œuvre.

Dans l’optique d’aider les entreprises à réaliser cette démarche, l’INRS publie deux brochures. La première, « Risques psychosociaux et document unique : vos questions, nos réponses » (réf. ED 6139), répond aux interrogations les plus fréquentes :
Pourquoi intégrer les risques psychosociaux dans le document unique ?
Qui élabore la partie du document unique sur les risques psychosociaux ?
Faut-il avoir été formé aux risques psychosociaux pour en faire l’évaluation ?...

La seconde brochure intitulée « Évaluer les facteurs de risques psychosociaux : l’outil RPS-DU » (ref. ED 6140) permet à l’entreprise...

Suite de l’article et téléchargement des brochures :

jeudi 1 mai 2014

Peut-on crier 'Victoire' ?

Le Sénat a été unanime, mercredi 30 avril, pour adopter une proposition de loi UMP ajoutant une formation aux premiers secours dans le cadre de la préparation du permis de conduire.
Le texte doit encore recevoir l'aval de l'Assemblée nationale, mais le gouvernement a pris l'engagement, par la voix du secrétaire d'État aux collectivités, André Vallini, de prendre le décret d'application d'ici à l'été. La proposition de loi de Jean-Pierre Leleux ne contient qu'un article : « Les candidats à l'examen du permis de conduire sont formés aux notions élémentaires de premiers secours en cas d'accident de la circulation. Cette formation est sanctionnée dans le cadre de l'examen du permis de conduire. »
« LES PREMIERS INSTANTS SUIVANT L'ACCIDENT SONT DÉCISIFS »
Le contenu de la formation et la vérification de son assimilation par les candidats seront fixés par voie réglementaire. « Les efforts de la France en matière de sécurité routière ont permis une baisse considérable du nombre de personnes tuées chaque année sur la route depuis les années 1970, avec un seuil qui est passé de 6 000 tués sur les routes dans les années 1970 à environ 4 000 victimes aujourd'hui », a souligné M. Leleux.

« Mais de nombreuses victimes d'accidents de la route décèdent avant l'arrivée des secours », a déploré le sénateur des Alpes-Maritimes. « Or, il s'avère que dans certains cas les premiers instants suivant l'accident sont décisifs et que les premiers témoins sont les seuls à pouvoir intervenir de manière efficace. On estime que chaque année entre 250 et 350 vies pourraient être sauvées si ces témoins connaissaient les gestes de premiers secours », a-t-il souligné.
La formation qu'il préconise concerne des notions élémentaires de premiers secours : alerter les secours, baliser les lieux, ventiler une victime, comprimer pour arrêter une hémorragie, et sauvegarder la vie des blessés. « Si la lutte contre les maladies les plus terribles n'a pas donné tous les résultats espérés, nous pouvons empêcher la mort sur la route », a souligné de son côté Jean Boyer (UDI-UC). Il s'est même prononcé pour une formation régulière aux gestes de premiers secours, « tous les cinq ans à partir d'un certain âge, ainsi qu'une mise à jour pour mieux suivre l'évolution de la réglementation ».

« PAS NORMAL QU'IL SOIT INDIVIDUEL ET PAYANT »
« L'apprentissage des gestes de premiers secours est …
Lire la suite de l’article :

dimanche 13 avril 2014

Les 10 points clés du nouveau plan Vigipirate de 2014


1. Un plan gouvernemental de vigilance, de prévention et de protection face aux menaces d’actions terroristes. Ses mesures sont applicables sur le territoire national, en mer et à l’étranger, dans les pays où les ressortissants, les représentations et les intérêts français sont menacés. Il relève du Premier ministre.

2. Une approche globale de la lutte, qui agit dans 11 domaines d’action sur le territoire national et un domaine à l’étranger. Il s’agit des secteurs qui pourraient être visés par une menace terroriste, et dont la protection et la mobilisation sont indispensables pour la réponse à cette menace.

3. Un périmètre d’acteurs élargi. Il associe l’ensemble des ministères, les opérateurs d’importance vitale, les collectivités territoriales, tous les opérateurs susceptibles de concourir à la vigilance et à la protection, et l’ensemble des citoyens.

4. Un dispositif permanent et flexible, qui prend acte d’un niveau de menace maintenu durablement à un niveau élevé. Il établit un socle permanent de protection de plus de 100 mesures qui garantissent un niveau de protection suffisant sans imposer de contraintes excessives à la vie économique et sociale de la Nation. Il s’adapte en permanence grâce à près de 200 mesures additionnelles qui permettent un renforcement ciblé de la vigilance et de la protection selon les menaces et les vulnérabilités, de façon limitée dans le temps.

5. Un plan partiellement rendu public. Pour associer les nouveaux acteurs (opérateurs autres que ceux d’importance vitale, collectivités territoriales, citoyens), un document public leur donne une compréhension du plan, de son fonctionnement, des ses mesures publiques.

6. Une méthode consolidée. La posture est pilotée en fonction du croisement de deux critères : l’analyse des vulnérabilités des différents secteurs d’activité, réalisée par les ministères selon leur périmètre de responsabilités, et l’évaluation de la menace terroriste, actualisée en permanence par les services de renseignement. La posture est traduite en objectifs de sécurité, qui permettent une meilleure appropriation par les différents acteurs et une mise en œuvre souple.

7. Une assise juridique consolidée. Le plan Vigipirate s’appuie sur la législation existante. Le fondement juridique de chaque mesure a été contrôlé, et au besoin renforcé pour s’assurer de son effectivité.

8. Une communication rénovée, qui vise à renforcer le niveau de connaissance des acteurs sur la menace terroriste et le dispositif national de lutte contre le terrorisme, à favoriser la compréhension du plan et faciliter sa mise en œuvre, et à favoriser la diffusion de l’information sur le plan et les mesures adoptées. Elle s’appuie sur le site ‘risques’ du gouvernement pour le fond documentaire sur le plan, et sur le portail du gouvernement pour l’actualité liée au plan. La visibilité du plan est aussi renforcée par l’instauration d’un logo « Vigipirate » facilement identifiable dans l’espace public.

9. Un code d’alerte simplifié, qui abandonne l’échelle des couleurs trop rigide au profit de deux niveaux : un niveau de vigilance, qui peut être renforcé temporairement dans une zone géographique ou un secteur d’activité donnés pour faire face à une menace ou une vulnérabilité ponctuelles, et un niveau d’alerte attentat pour faire face à une menace imminente. Sa visibilité est renforcée par le logo « Vigipirate », auquel peut être associé la mention « alerte attentat ». Ce code d’alerte s’applique uniquement sur le territoire national, et pas à l’étranger en raison de la diversité des situations entre les différents pays.


10. Une mise en œuvre décentralisée à la cohérence renforcée. Au niveau local, les préfets assurent la cohérence des dispositifs mis en œuvre par les différents acteurs (administrations, services déconcentrés de l’Etat, collectivités, opérateurs). A l’étranger, le ministère des affaires étrangères adapte les dispositifs en fonction du niveau de la menace et en liaison avec les autorités locales.

mercredi 9 avril 2014

Formation Incendie

Venez découvrir la vidéo :
" ÆQUO SERVICES FORMATION PRÉSENTE "

Vidéo sur l'extinction incendie avec extincteur laser.



Ou cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=A93YXe_XdKw

lundi 7 avril 2014

Fouille ou palpation ? Qui peut faire quoi ?


Rappel de la Direction de l'information légale et administrative :
La fouille est une investigation pour vérifier qu'une personne ne transporte ou ne dissimule pas d'objets dangereux pouvant servir à commettre une infraction. Il peut s'agir notamment d'une fouille corporelle, d'une vérification d'un sac ou du contenu d'une voiture.
Fouille corporelle
Fouille à corps
La fouille à corps est une recherche sur le corps où souvent la personne peut être amenée à se déshabiller.
Elle n'est possible que dans 3 cas :
·         flagrant délit,
·         enquête préliminaire, avec l'accord expresse de la personne,
·         commission rogatoire.
La fouille est pratiquée par un officier de police judiciaire (OPJ) du même sexe que la personne dans un local retiré et fermé.
Si la personne refuse la fouille, l'OPJ doit prévenir le procureur de la république ou le juge d'instruction.
Fouille dans le corps
Lorsqu'une personne est soupçonnée de transporter ou dissimuler des stupéfiants à l'intérieur de son corps (vagin, rectum, etc.), la fouille est faite par un médecin dans les 3 heures à compter de la demande.
Par contre, un agent des douanes peut effectuer cet examen médical si la personne donne son accord. Sinon l'agent doit demander au juge qu'il désigne un médecin pour pratiquer l'examen. En cas de refus de la personne, une sanction d'1 an de prison et de 3 750 € d'amende est prévue.

Palpation de sécurité
La palpation de sécurité est une recherche extérieure, au-dessus des vêtements, d'objets dangereux pour la sécurité.
Des agents du service d'ordre d'une manifestation de plus de 1 500 personnes, de surveillance et de gardiennage d'une entreprise agréés par l'État peuvent exercer la palpation sous contrôle d'un OPJ en cas de menaces pour la sécurité publique.
Elle doit être faite par une personne de même sexe avec l’accord de la personne contrôlée.

Contrôle des effets personnels
Fouille dans un lieu public
La fouille dans les affaires personnelles (sac, portefeuille, poche, etc.) d'une personne est assimilée à une perquisition.
Seul un OPJ ou un gendarme peut fouiller dans les effets personnels d'une personne en cas de flagrant délit, de commission rogatoire ou d'enquête préliminaire.
Un douanier peut effectuer la fouille lors de la recherche d'une fraude.
Un agent de surveillance ou de gardiennage peut inspecter visuellement des bagages à main avec le consentement de la personne (par exemple, à l'aéroport).

Fouille au travail
La fouille des effets personnels d'un salarié peut intervenir pour des raisons de sécurité collective (par exemple, risque d'attentat) ou liées à la recherche d'objets volés.
Le salarié doit avoir été averti à l'avance et donné son accord. Il peut exiger la présence d'un témoin (par exemple un représentant du personnel). Si le salarié refuse, l'employeur peut appeler un OPJ pour fouiller ses affaires personnelles.
Fouille à l'école
Dans les écoles, la fouille des effets personnels (sac, casier, etc.) par les directeurs et enseignants est autorisée pour la sécurité des élèves et prévue dans le règlement intérieur.
L'élève doit être présent en cas de fouille de ses affaires.

Fouille de véhicules
Fouille de véhicules d'habitation
La fouille de véhicules d'habitation (péniche, caravane, etc.) doit être faite dans le cadre de la perquisition par un OPJ en présence du propriétaire. Elle ne peut se faire sans commission rogatoire ou flagrant délit et que sur de 6 heures à 21 heures.
Fouilles de voitures
Seul un OPJ peut fouiller la voiture d'une personne en dehors des heures légales :
·         en cas de soupçons de crime ou délit flagrant commis par l'un des occupants,
·         pour prévenir une atteinte à la sécurité des personnes et des biens.
L'accord du conducteur est obligatoire. En cas de refus, le véhicule est immobilisé 30 minutes maximum en attendant les instructions du procureur de la république.
·         sur demande du procureur de la république.
La fouille doit être faite en présence du propriétaire.
À noter : le conducteur qui refuse des vérifications (voiture en règle, ouverture du capot, etc.) concernant son véhicule peut être puni de 3 mois de prison et de 3 500 € d'amende.